COIN
Commencé le 1993 | Développement de l’emploi, Formation pour l'intégration au marché du travail, Sociale
Le Community Opportunity & Innovation Network est une société de développement économique communautaire à but non lucratif implantée dans la région de Peterborough au Centre de l’Ontario depuis plus de 20 ans. Le COIN prône l’égalité, le mieux-être et le renforcement de l’autonomie au moyen d’initiatives de développement économique novatrices et durables. Le COIN détient et gère des entreprises sociales, dont reBOOT Peterborough et Peterborough EATS.
reBOOT Peterborough est un magasin informatique à but non lucratif qui vend du matériel informatique à prix abordable à ceux qui en ont besoin. reBOOT Peterborough est une franchise de reBOOT Canada.
reBOOT Peterborough remet à neuf, répare, installe, vend et remballe des ordinateurs. Il offre également des formations aux étudiants du secondaire et à d’autres personnes par l’entremise de plusieurs programmes et stages. reBOOT accepte les dons de matériel informatique usagé et encore utilisable.
Peterborough Employment Advancement & Training Services (EATS) développe les compétences, renforce la confiance et les crée des opportunités pour les personnes faisant face à des obstacles à l’emploi, un repas à la fois. EATS offre un vaste choix de sandwiches, de repas chauds et de desserts gastronomiques sur place dans le café et un service traiteur.
Hatch est une communauté de personnes de bonne volonté innovantes et entreprenantes et un espace de collaboration qui offre des adhésions aux jeunes entreprises, aux nouveaux projets, aux agents publics, aux pigistes et aux entreprises sans but lucratif. Cet espace favorise l’inspiration au sein de la communauté, une collaboration perspicace et l’impact social par l’entrepreneuriat. Hatch est un projet financé par la Fondation Trillium de l’Ontario et géré par le COIN.
1. Contexte communautaire
Situé dans le Centre de l’Ontario, Peterborough compte près de 80 000 habitants. Le nombre de personnes âgées représente 20 % de la population, un taux plus élevé que les moyennes provinciale et nationale. Peterborough bénéficie d’une économie très créative. Cependant, depuis ces dernières années, le taux de chômage à Peterborough est l’un des plus élevés du pays, surtout auprès des jeunes. Peterborough fait également face à de nombreux problèmes sociaux notamment en matière de revenu et de logement. Peterborough a le salaire horaire moyen le moins élevé du pays, soit 17,78 $. Le revenu médian des ménages y est également très bas, soit 48 213 $. À Peterborough, il y a une grande disparité entre les revenus et le coût des logements, les habitants doivent travailler un nombre d’heures des plus élevés pour pouvoir payer leur loyer, soit 168 heures. La plupart des usagers des services du COIN sont recommandés par le biais de partenariats avec le programme Ontario au Travail (OT) et le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH).
Tableau 1 | OT | POSPH | TOTAL | |
Nombre de prestataires du programme OT et du POSPH en sept. 2011, Conseil d’administration des services sociaux du district : Peterborough CMSM (gestionnaire des services municipaux regroupés) | Dossiers | 3 569 | 4 102 | 7 671 |
Personnes à charge | 2 560 | 1 491 | 4 051 | |
Enfants à charge de moins de 18 ans | 2 090 | 748 | 2 838 | |
Adultes à charge | 75 | 135 | 210 | |
Conjoints | 395 | 608 | 1 003 | |
Total des prestataires | 6 129 | 5 593 | 11 722 |
Le Tableau montre les chiffres relatifs au bassin à partir duquel le COIN prend les personnes participant à ses programmes. C’est à cause de ces problèmes que Peterborough a besoin d’entreprises sociales et d’organismes comme le COIN.
2. Historique
Le Peterborough Social Planning Council – PSPC (Conseil de planification sociale de Peterborough) est l’organisation mère du COIN. C’est un organisme-cadre qui se spécialise dans la recherche, le développement économique et l’éducation du public dans le but de bâtir des communautés plus fortes. À l’époque où le COIN s’est formé, personne ne s’intéressait à intégrer sur le marché du travail les personnes faisant face à des obstacles à l’emploi; c’était le tout début du développement économique communautaire. Le PSPC offrait un espace, de l’information et des conseils sur les structures de gouvernance et les politiques. Plusieurs femmes du YMCA étaient aussi impliquées. À l’interne, les employés du COIN se consacraient à l’entreprise sociale; des « champions » comme Linda Slavin et Kevin Edwards ont joué un rôle décisif dans le fonctionnement du COIN. C’est un important réseau de partenaires clés qui a permis le développement du COIN et a assuré sa pérennité.
3. Développement et résultats
Le mandat du COIN est le suivant :
Soutenir la création de nouvelles entreprises collectives offrant des débouchés économiques aux personnes sans emploi ou sous-employées, tout en élargissant les perspectives entrepreneuriales.
Définir les secteurs où il y a une pénurie de main-d’œuvre qualifiée sur le marché du travail régional, puis former et aider les personnes sans emploi ou sous-employées à acquérir les compétences nécessaires à ces emplois. Cette approche, qui a fait ses preuves, optimise les probabilités d’entrer et de rester sur le marché du travail.
Le COIN est une société de développement économique communautaire visant à donner aux gens les compétences dont ils ont besoin pour participer au marché du travail auquel ils ne sont traditionnellement pas inclus.
Comme tous les organismes qui dépendent du financement du gouvernement, le COIN a connu des hauts et des bas. La pression pour l’atteinte des résultats est forte et les outils de mesure des résultats sont plus précis. Néanmoins, il y a encore une certaine flexibilité.
Le COIN a bien réussi avec le démarrage d’entreprises sociales telles que Peterborough EATS (anciennement World 2 Go Foods), reBOOT et Generation Solar (1997). Le COIN a joué un rôle décisif dans le développement de plans d’affaires, la recherche de financement et l’offre de conseils pour par exemple Market Hall, Warsaw Caves Camping, Needles in the Hay et By the Bushel. Il a également remporté en franc succès dans les domaines de la formation et de l’emploi pour les personnes qui ne font traditionnellement pas partie du marché du travail.
Le COIN a eu un impact important sur l’économie locale à Peterborough. Selon une analyse interne menée par une équipe d’étudiants de l’Université Trent pour le COIN, la valeur des initiatives de DÉC menées par le COIN est estimée à 30 millions de dollars en ressources, nouveaux investissements et partenariats.
4. Structure de l’organisme
Le COIN a été fondé en 1993 et célèbre donc son 20e anniversaire. Il est géré par un conseil d’administration incluant un membre du comité consultatif de chaque entreprise sociale. Ces membres consultatifs sont des experts dans leur domaine d’activité. Le conseil d’administration et les comités consultatifs comprennent environ 22 bénévoles. À l’heure actuelle, le COIN emploie huit personnes à plein temps et huit personnes à temps partiel. Le COIN pratique ce qu’il prêche : sa politique d’embauche inclusive est conçue pour accueillir des personnes ayant des obstacles à l’emploi. Le bureau a maintenant quatre postes permanents : direction générale, administration, coordination de la comptabilité et coordination des programmes.
Chaque entreprise sociale est gérée par un directeur. Il est primordial d’embaucher le bon gestionnaire pour chaque entreprise – c’est-à-dire une personne ayant les compétences spécifiques au secteur, une bonne compréhension du monde des affaires et les capacités de travailler avec des personnes faisant face à des obstacles – mais ce genre de personne est rare. Le développement professionnel fait partie des formations encourageant l’apprentissage de compétences. L’année dernière, le COIN a gagné une subvention octroyée par Price Waterhouse Cooper pour l’embauche d’un consultant en gestion en vue de développer les capacités en gestion de la trésorerie et du budget.
Numéro d’organisme |
89751 0731 RR0001 |
En automne 2009, le COIN a obtenu le statut d’organisme de bienfaisance et est devenu membre de Centraide de Peterborough et du district.
5. Finances
En 2012, le secteur à but non lucratif a connu des changements en ce qui a trait aux rapports financiers suite à la mise en place des Normes internationales d’information financière (NIIF). De plus, le COIN a changé son logiciel de QuickBooks à Simple Comptable. Maintenant, le COIN divise son rapport financier de façon à ce que chaque directeur puisse contrôler les finances de sa propre entreprise sociale. Ce procédé aide les gestionnaires à prendre des décisions éclairées pour leur entreprise respective.
Le chiffre d’affaires net du COIN atteint environ 220 000 dollars et le chiffre d’affaires brut 578 000 dollars.
L’objectif du COIN est de posséder une réserve de fonctionnement de trois à six mois en tout temps. Le but ultime serait d’accumuler et de conserver une réserve de 100 000 dollars au cours des cinq prochaines années. Le meilleur moyen de réaliser ce but est de mettre sur pied de nouveaux projets et entreprises sociales afin de générer des recettes non affectées.
À l’heure actuelle, le COIN dépend encore du financement externe. Au cours de ces 20 dernières années, le COIN a également appris qu’il faut changer avec le temps. Les gouvernements et les leaders au pouvoir changent, le COIN doit s’adapter s’il veut recevoir le financement dont il a besoin. L’entreprise sociale est une source de revenus pour le COIN dont il a quelque peu le contrôle. L’exploitation d’entreprises sociales a permis au COIN de prospérer au cours des 20 dernières années, et ce, sans sacrifier sa mission sociale.
6. Enjeux et réussites
Dans sa troisième année d’existence, le COIN a obtenu une subvention de la Fondation Trillium de cinq ans. Il a donc fallu remplacer cette aide financière à son expiration par une source de revenus qu’il pouvait contrôler. Pour le COIN, le démarrage d’entreprises sociales s’est avéré être la solution.
Le recrutement de directeurs et d’employés ayant les compétences requises pour exploiter une entreprise sociale constitue toujours un défi. C’est difficile de trouver des gestionnaires ayant de l’expérience dans le secteur, le sens des affaires et la capacité de gérer et de former des personnes avec des obstacles à l’emploi.
Peterborough EATS a connu de nombreux changements qui s’accompagnent de leurs propres défis. Peterborough EATS s’appelait auparavant World 2 Go Foods et Natural Blends Café. Avec le temps, les changements de direction et de structure ont amené Peterborough EATS à changer d’image, à se redéfinir et à réunir tous ses services alimentaires afin de refléter ces changements. La production alimentaire pour le service traiteur et le café s’effectuait hors site, dans la cuisine d’une église. Peterborough EATS a obtenu une aide financière privée remboursable d’un partenaire généreux ce qui a permis de construire une cuisine commerciale éducative sur place. Maintenant, Peterborough EATS a hâte de rénover le café grâce à une autre subvention de la Fondation Trillium obtenue très récemment.
7. Résultats
L’ajout d’une cuisine éducative commerciale sur place a permis à Peterborough EATS de former plus de personnes ayant des obstacles à l’emploi. En 2012, le COIN a formé 86 personnes par le biais de ces programmes. Suite à cette formation, 33 de ces personnes ont trouvé un emploi. 33 peut sembler peu pour certains, mais il ne s’agit pas seulement d’avoir trouvé un emploi, car ces 33 personnes ont des conjoints et des enfants (voir tableau 1). C’est donc la vie de 33 familles qui a changé. De plus, beaucoup d’étudiants coop ont reçu une formation technique par le biais de reBOOT.
Tableau 2
# participants à la formation en 2012 | POSPH | CARROT | Point de vente | Connexion compétences | Totaux |
Prêt à l’emploi | 5 | 10 | 6 | 4 | 25 |
En voie d’être prêt à l’emploi | 5 | 14 | 15 | 10 | 44 |
Nécessitant une intervention importante | 10 | 2 | 3 | 2 | 17 |
# de participants en 2012 | 20 | 26 | 24 | 16 | 86 |
# de participants ayant trouvé un emploi en 2012 | 5 | 16 | Pas de suivi | 12 | 33 |
% de participants ayant trouvé un emploi en 2012 | 25 % | 61,54 % | 75 % | 53,23 % |
Selon le COIN, donner confiance aux participants à la formation détermine s’ils trouvent ou non un emploi. Le COIN soutient ses clients d’Ontario au travail dans leur recherche d’emploi par le biais de son programme Culinary Arts Restaurant and Retail Operations Training (CARROT). Le programme Connexion compétences du COIN donne aux jeunes tous les outils dont ils ont besoin, y compris des vêtements pour des entrevues, pour obtenir et maintenir un emploi. Les clients du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées ont le plus besoin d’aide et de conseils dans la recherche d’emploi. Le CION s’occupe de tout : contacter des employeurs potentiels, accompagner les clients dans leurs tâches aussi longtemps qu’ils en ont besoin.
8. Leçons apprises
Chaque entreprise sociale gérée par le COIN doit être autosuffisante et doit opérer comme une entreprise. C’est pour cette raison qu’il faut que les entreprises sociales embauchent les bons gestionnaires. Ces directeurs doivent posséder les compétences propres au secteur d’activité, ils doivent également savoir comment exploiter une entreprise et travailler avec des personnes aux prises avec des obstacles à l’emploi. Puisqu’il faut que ces gestionnaires aient des compétences si diversifiées, il est essentiel de faire des demandes de subventions destinées au développement professionnel. Selon le COIN, investir dans le développement des compétences améliore nettement l’exploitation des entreprises sociales et contribue beaucoup à leur stabilité.
Le COIN a investi dans le développement des compétences financières. Le COIN a réorganisé ses finances afin que les directeurs puissent prendre des décisions plus éclairées au sein de peur propre entreprise. Organiser et gérer les finances d’une entreprise contribuent à clarifier une décision difficile. Les entreprises sociales doivent équilibrer leur budget ou enregistrer un surplus afin de contribuer à l’organisation mère. Si une entreprise n’est pas autosuffisante, il faut soit apporter des changements au modèle d’entreprise, soit fermer les portes de l’entreprise.
Les formidables partenaires du COIN sont au cœur de sa pérennité. L’entreprise sociale est une solution financière à long terme qui demande l’investissement de nombreuses personnes pour la faire fonctionner. Au cours de ces 20 dernières années, les partenaires du COIN ont été une source de solutions inépuisable.
9. Vidéo
10. Vision d’avenir
Le COIN a besoin d’évoluer avec son époque, il élabore en ce moment un plan stratégique. Centraide de Peterborough lui aussi développe un plan stratégique, ce qui pourrait affecter le financement du COIN. Il est de plus en plus difficile d’assurer le financement de base. Le meilleur moyen de survivre pour le COIN est de démarrer plus de projets et plus d’entreprises sociales qui ont un plan d’affaires viable, telles que Hatch, un projet financé par la Fondation Trillium qui commence à porter des fruits. Un autre moyen pour le COIN d’évoluer est de forger des partenariats avec des entreprises dans sa communauté.
Quelles sont les prochaines étapes pour le COIN?
- Le COIN recherche toujours plus de bénévoles et est en train d’enrôler de nouveaux membres pour le conseil d’administration pour aider le COIN dans ses projets.
- Pour le COIN, le développement professionnel est inestimable, il recherche donc des subventions dans ce domaine.
- Les prochaines rénovations du local du Peterborough EATS café améliorera la visibilité et l’attrait général du café pour les amateurs de bibliothèques et augmentera le revenu des ventes.
Les entreprises sociales doivent être gérées comme des entreprises commerciales. En suivant cet exemple, le COIN continue de bien contrôler ses finances et peut d’ores et déjà envisager un avenir durable.
11. Conclusion
La dure vérité sur la création d’une entreprise sociale est que ce n’est pas une solution rapide. C’est une solution à long terme qui n’est pas facile et qui implique des risques. Les organismes qui veulent démarrer une entreprise sociale (ES) ont besoin d’un conseil d’administration qui sait prendre des risques et soutient le sens même de l’entreprise sociale. Tout comme les petites entreprises, certains projets échouent. Pour démarrer une ES, l’organisme doit posséder un plan d’affaires et une solide analyse de rentabilisation.
Recruter un personnel qualifié et développer leurs compétences, c’est-ce qui a fait toute la différence pour le COIN. La réussite d’une entreprise sociale dépend du travail d’équipe. L’équipe comprend les membres du conseil d’administration, les directeurs/gestionnaires, le personnel et un réseau de solides partenaires. Le COIN s’est bâti une réputation d’efficacité grâce à ses partenaires. Lorsqu’un organisme existe depuis 20 ans et qu’il a bonne réputation, il est là pour de bon. Pour être encore là pendant les 20 prochaines années, le COIN devra se réinventer et évoluer avec son temps.
12. Trucs et conseils
Le COIN aimerait partager ce qu’il a appris. Un forum nous permettrait de partager les leçons que nous avons apprises et les connaissances que nous avons acquises avec d’autres organismes qui gèrent des entreprises sociales depuis un certain temps. Le COIN aimerait fournir des informations utiles telles qu’où trouver le financement pour le démarrage ou pour un plan d’affaires et comment expliquer à un conseil d’administration que les risques associés à l’entreprise sociale sont normaux.
Les entreprises sociales ne réussissent pas toujours. En cas d’échec, les gens ont tendance à se montrer plus sévères envers une entreprise sociale qu’envers une petite entreprise, car ils ont l’impression que l’argent de leurs impôts a été gaspillé. Les entreprises sociales doivent prendre des risques tout comme les entreprises commerciales et elles doivent être évaluées de la même manière qu’une petite entreprise.
Les organismes à but non lucratif ont la réputation d’être « financièrement responsable ». Ce n’est pas forcément le cas. Les organismes à but non lucratif ne doivent pas tous fonctionner comme des entreprises. Il y a des services très importants qui ne généreront jamais de profit et qui ne devraient pas en générer.
13. Partenaires
- Alternatives Community Program Services
- Le Réseau canadien de DÉC
- L’Institut national canadien pour les aveugles (INCA)
- La Ville de Peterborough- Community Investment Grants
- Community Employment Resource Partnership (CERP)
- Kawartha Pine Ridge District School Board (KPRDSB)
- Le ministère de la Formation et des Collèges et Universités
- Le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées
- L’Association des bibliothèques de l’Ontario
- Le ministère des Services sociaux et communautaires de l’Ontario
- Ontario Non-profit Network
- La Fondation Trillium de l’Ontario
- La Société d’aide au développement des collectivités de Peterborough
- Peterborough Partnership Council on Immigrant Integration (PPCII)
- Peterborough Public Library
- Peterborough Social Planning Council
- Peterborough Victoria Northumberland and Clarington Catholic District School Board
- La Constellation rurale des entreprises sociales
- L’Église presbytérienne Saint-Paul
- Service Canada
- YWCA de Peterborough
Remerciements
- Michael Morritt
- Sean Bruce
- Hazelwood Images
- John Pearce, Fondation Calouste Gulbenkian
Ouvrages cités
Barnard, Rick. Entretien personnel. 27 août 2013
Best, Fenella. Entretien personnel. 5 sept. 2013
Collins Barrow. Rapport des vérificateurs indépendants. Community Opportunity and Innovation Network Inc. Peterborough, 2013.
Ho, Hing. Entretien personnel. 20 août 2013
Statistiques Canada. Tableau 282-0116 – Enquête sur la population active (EPA), estimations selon la région métropolitaine de recensement basées sur les limites du recensement de 2006, moyennes mobiles de 3 mois, désaisonnalisées et non désaisonnalisées, mensuel (personnes sauf indication contraire).
Webster, Elaine. Entretien personnel. 23 août 2013
Wilbur, Frances. Entretien personnel. 26 août 2013
120 Murray Street, Peterborough ON K9H 2S4
Tel: (705) 743-0238 Fax: (705) 741-6070
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